Refus de notre MIE : la pollution de l’eau reste taboue dans le Doubs, nous proposons une convention citoyenne

Plutôt que voter notre mission d’information et d’évaluation (MIE) sur la pollution des rivières du Doubs et montrer une réelle volonté d’avancer sur ce dossier, la majorité a préféré une nouvelle fois éviter le sujet et littéralement noyer le poisson.

Le ton était donné d’entrée quand nous avons eu la surprise de voir l’intitulé de notre MIE renommée arbitrairement. Il n’était plus du tout question de pollution, comme l’exposait clairement son objet, mais de politique de l’eau… Cherchez l’erreur.

Cela préparait le terrain à une présentation hallucinante à quatre voix de plus de deux heures, presque entièrement hors sujet. Si certains conseillers départementaux ont pu découvrir la politique départementale de l’eau, il n’a pas été beaucoup question des pollutions.

Le refus de notre MIE et la manière dont elle a été traitée prouvent une chose : travailler sur les causes de la pollution des rivières est encore tabou au département du Doubs.

Après cette très longue présentation, nous avons pu justifier notre demande de MIE et débattre. 30 ans après les premières alertes des pêcheurs, nous avons décidé de tirer solennellement à notre tour, et après bien d’autres, le signal d’alarme.

Pour monter en compétence et comprendre ce qu’il est possible de faire pour régler la question, les élus du groupe DSES ont rencontré scientifiques, ingénieurs agronomes, politiques et syndicalistes.

Personne ne nie la situation catastrophique pour les rivières et les poissons. Les épisodes de mortalité sont souvent la conséquence de l’eutrophisation des rivières, causée par un apport trop important d’azote et de phosphore qui favorise la prolifération des algues et qui diminue la teneur en oxygène de l’eau.

Les causes de cette pollution sont multifactorielles et proviennent des rejets domestiques, industriels et agricoles, mais la part de l’agriculture est écrasante. L’heure n’est plus à le nier. Entre 70 et 80 % des flux d’azote (nitrates) et de phosphore sont issus de l’activité agricole et c’est donc sur ce levier qu’il faut maintenant agir si nous souhaitons des résultats.

Énoncer ce constat n’est pas être contre les agriculteurs. Au contraire, nous pensons que c’est de ne pas tenir ce discours de vérité qui dénigre les agriculteurs.

Pour la période 2019-2021, la valeur médiane des concentrations en nitrate mesurées dans tout le Doubs est de 7,6 mg/L. Il faut mettre ce chiffre en rapport avec ceux des scientifiques du laboratoire chrono-environnement et adoptées par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue au printemps 2022. Ils établissent une concentration naturelle de 0,3 à 3 mg/L et définissent des concentrations maximales admissibles de 1,3 à 3,5 mg/L. Il reste beaucoup de chemin pour atteindre ces valeurs. Seuls 10 % des mesures sont inférieures à 2,4 mg/L et 10 % dépassent 18,3 mg/L.

Si nous voulons réduire la pollution de nos rivières et restaurer la vie aquatique, il faudra donc certainement se résoudre à réduire le nombre de têtes de bétail et/ou la production laitière sur certains territoires sensibles. Il faudra donc aussi trouver des mesures d’accompagnement.

Nous sommes conscients que cela implique un changement culturel majeur dans une région où l’élevage est extensif et où les agriculteurs suivent déjà un cahier des charges strict et rigoureux. Conscients aussi des risques économiques, que ce soit au niveau de chaque ferme ou de la filière Comté.

Ce défi est sans doute le plus important pour notre territoire, mais nous sommes certains de pouvoir le relever, de concilier Comté et vie aquatique. Cela ne sera sans doute pas simple et pourrait générer quelques tensions.

Nous lançons l’idée d’une forme de convention citoyenne territoriale pour traiter des pollutions de l’eau et des solutions à mettre en œuvre. Cela pourrait être une manière novatrice et efficace de parvenir démocratiquement à un consensus pour régler le problème des pollutions et accompagner la transition nécessaire.

Image générée avec l’intelligence artificielle DALL-E suite à une requête demandant une peinture d’après le style de Gustave Courbet représentant des truites mortes au bord de la Loue.

Le département du Doubs votera-t-il la mission d’information sur la pollution des cours d’eau le 20 mars ?

Image générée avec l’intelligence artificielle DALL-E suite à une requête demandant une peinture d’après le style de Gustave Courbet représentant des truites mortes au bord de la Loue.

Les 12 élus du groupe Doubs Social Écologique et Solidaire (DSES) ont demandé la création d’une Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur la pollution des cours d’eau.

Elle sera soumise au vote de l’Assemblée départementale le 20 mars à partir de 14h30.

Le Département du Doubs est en première ligne sur l’eau et nous saluons les initiatives menées, en particulier par le biais des EPAGE, pour restaurer et protéger les milieux humides et les rivières.

C’est bien, mais pas suffisant au vu des résultats. Il est temps que la collectivité redevienne la force motrice qu’elle a été pour réduire toutes les sources de pollution.

En 2016, cette volonté avait abouti au rapport Vindimian, qui visait à instaurer un label d’excellence environnementale aux filières locales.

Plutôt que de saisir cette opportunité, la majorité actuelle avait préféré alors l’enterrer.

Après ce rendez-vous manqué, et deux jours avant la journée mondiale de l’eau, tous les Conseillers départementaux devraient saisir l’occasion de voter cette MIE pour marquer concrètement un changement de braquet et entamer un réel processus de concertation.

Si nous souhaitons agir collectivement pour restaurer la qualité des cours d’eau, l’une des solutions semble toute trouvée : anticiper dès maintenant les résultats de l’étude scientifique en cours sur les flux admissibles (cf notre communiqué d’octobre suite à la signature du plan rivières karstiques 2022-2027).

Ce travail déterminera la quantité maximum de polluants qui peuvent être déversés dans le milieu naturel pour ne pas dépasser les mesures cibles de pollutions dans les rivières.

Assurément, cela signifie, entre autres, une réduction et une meilleure maitrise des épandages agricoles.

C’est justement l’une des missions fixées à Commission Locale de l’Eau (CLE) du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Haut-Doubs Haute-Loue (SAGE).

Bien conscients des enjeux, de ce que cela implique sur le terrain et des difficultés en cours et à venir, nous pensons qu’un calendrier de mesures exigeantes et un plan d’accompagnement des acteurs concernés doit être débattue de manière urgente et démocratique.

Planoise pas dans la place, vraiment ?

Quelques lignes parues dans l’Est Républicain sous le titre « Planoise n’était pas dans la place » ont suscitées beaucoup d’étonnement, voire d’agacement. Cet encart critiquait l’absence des deux élus du canton lors de la dernière Assemblée départementale. Cette pique infondée mérite que l’on y revienne. En effet, ni Aly Yugo, au chevet d’un membre de sa famille qui a fait un n’ième malaise, ni Monique Choux, qui a été opérée sous anesthésie générale deux jours avant l’Assemblée suite à un accident n’étaient dans la place. Tous deux, habitants du quartier connus et reconnus par les habitants, n’ont plus à démontrer leur implication sur le secteur.

Adieu l’épargne brute, bonjour les emprunts

La cession du budget prévisionnel 2023 débute l’inversion de la logique portée jusqu’alors par la majorité. Adieu l’épargne brute, bonjour les emprunts. C’est en complet désaccord avec tous les discours portés auparavant par les élus de droite. Pourtant, ils n’avaient manqué aucune occasion de critiquer la vision que l’on défendait avec constance : investir pour l’avenir.

Seulement le sens des priorités porté par la majorité de droite n’est pas le nôtre. Certaines politiques dispendieuses continuent d’être priorisées. C’est le cas des dépenses consacrées à la Saline, qui nous paraissent disproportionnées : 34 millions d’euros sur 15 ans. Alors que les doubiennnes et les doubiens viennent seulement d’apprendre dans les colonnes de la presse régionale, un an et demi après la réélection de la majorité, les grandes lignes de leur programme, certains choix étaient clairs depuis le départ.

Nous comprenons bien qu’il s’agit de préserver la valeur d’un patrimoine exceptionnel classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais certaines dépenses pourraient être évitées. Et certaines nous interrogent plus que d’autres. Nous nous questionnons sur la prise en charge par la collectivité de certains frais liés aux activités d’« acteurs culturels », notamment ceux liés à la startup Musicampus. Il est à noter que nous n’avons eu aucune réponse à ce sujet en Assemblée.

Sens des priorités, toujours. Le département engage seulement maintenant le programme de modernisation des collèges, alors que tout était sur la table depuis plusieurs années. S’agissant d’une compétence essentielle des départements, c’est une faute majeure de ne pas l’avoir réalisé plus tôt. Une faute qui coutera très cher au contribuable. Des collèges qui n’ont pas été rénovés, c’est des dépenses énergétiques inutiles. Cela est d’autant plus vrai avec l’envolée des couts de l’énergie et des matériaux.

Tardif aussi est la présentation d’un plan climat. Alors que celui qui était dans les cartons lors de l’arrivée de la droite aux manettes du Doubs en 2015 a été remisé, c’est contraint par la loi que la collectivité présente enfin le sien en 2023, avec les objectifs de baisse réglementaire des émissions de CO² et une volonté d’aller un peu plus loin que ce que dit la loi aujourd’hui. Nous nous sommes en majorité positionné pour le plan de transition climatique, même si nous conservons quelques réserves et que nous serons très vigilants sur son application et sa mise en œuvre. L’un des moyens pour ce faire est de pérenniser une commission de travail spécifique, avec des résultats quantifiés nous permettant de constater ensemble les premiers effets.

Discours liminaire session BP 2023

Madame la Présidente, 

Mesdames, Messieurs les Conseillères et Conseillers Départementaux, 

Permettez-moi tout d’abord de saluer au nom du groupe Doubs Social Ecologique et Solidaire le recrutement de Sébastien PERRIN, le nouveau directeur du cabinet de Madame la présidente. 

Nous souhaitons sincèrement que son arrivée permettra à notre collectivité, et au service qui en est son cœur, de retrouver stabilité et sérénité dans la durabilité. En somme, que le paquebot Doubs trouve enfin son cap. Si tant est que cela soit possible. 

Réunis ensemble pendant deux jours pour débattre du budget prévisionnel 2023, nous tenions à souligner devant cette Assemblée la difficulté qui est la nôtre. 

Cette cession est la plus importante de l’année et sa préparation n’a pas été aisée pour nous. Les rapports, les 1643 pages de rapports budgétaires ou ponctuels ainsi que le plan climat, nous ont été transmis le 28 décembre. Au beau milieu des vacances, entre Noël et Nouvel An. 

Des temps importants, une période de fête que ceux qui ont le bonheur d’avoir une famille et des amis n’entendaient pas sacrifier complétement. 

Le calendrier n’était pas optimal, d’autant que cela est inhabituel. 

Les années précédentes, et de manière traditionnelle, c’est à la mi-décembre que le budget primitif est présenté. Chacun en conviendra, pour vous aussi cela n’était pas idéal. Car manifestement le temps vous a manqué aussi, cela se ressent. Nous avons pu dénicher plusieurs erreurs de forme, de fonds, de chiffres, dans ces rapports. 

On sent la précipitation. Certaines erreurs ont donné lieu à des notes au rapporteur après nos signalements, vous permettant de rectifier. Mais il en reste. De toute évidence, une Assemblée programmée fin janvier aurait été plus adaptée et aurait permis un enchainement de commission plus classique. 

Les commissions initialement prévues aux premiers jours de janvier ont été déplacées. Et heureusement ! Une semaine de répit pour décortiquer les rapports avant les commissions rendait la chose à peine plus digeste, bien que cela n’ait rien changé sur le délai imparti pour l’Assemblée. Cette précipitation s’est ressenti dans le travail, et l’ambiance, au sein des commissions où les choses se sont plus ou moins bien passées. 

En commission 1, Denis Leroux, son président, a permis au débat de se poursuivre bien au-delà de l’heure qu’il avait communiquée au départ, Cela peut être considéré à juste titre comme tout à fait normal. 

Nous tenions toutefois à saluer cette marque de respect tout à fait élémentaire à l’égard du travail des élus et des remarques que nous pouvons formuler et du temps que cela nécessite. Même si ce temps de discussion, presque 4 heures en Commission 1, a impliqué de retarder le début de la réunion de bureau de l’exécutif.  

Les choses sont loin de s’être déroulée de la même façon en commission 3, présidée par Philippe Alpy. La commission à laquelle j’assiste avec mes collègues Marie-Christine Durai et Damien Charlet. 

Ici, la notion de respect est plus aléatoire. 

On se contente de lire les rapports et la moindre questions ou remarque vous agace. On nous dit que nous ne pouvons pas rentrer dans le détail, que cela ne sert à rien, que nous n’avons pas le temps, que la commission est chargée, qu’il faut se presser. Mais qui fixe son contenu ? Devons-nous nous contenter de vos belles paroles ? D’être des bénis oui-oui ?  

C’est un problème démocratique quand on nous refuse le débat. 

Ce n’est pas la première fois que nous intervenons dans ce sens, et nous appelons à un changement des pratiques, parce que concrètement, dans la situation actuelle, et pour paraphraser Philippe Alpy : « Nous ne pouvons pas aller dans le fond des dossiers ». 

Madame la présidente, nous n’avons pas l’honneur de vous voir en commission, mais vous nous dites assez souvent ici dans cette salle Joubert, aussi pour abréger les débats, que nous avons suffisamment de détails en commissions et qu’elles devraient être un temps de travail partagé. 

Comme nous venons de vous l’exposer, cela n’est pas toujours vrai. Nous exprimons le vœu que cela change. 

Voilà pour ces quelques considérations générales. Ces propos liminaires resteront assez concis pour le reste. L’ensemble des dossiers nous permettront de débattre des différentes politiques départementales, d’exprimer nos satisfactions, tout comme nos critiques. 

C’est avec ce budget prévisionnel 2023 que vous débutez l’inversion du financement des investissements que vous aviez annoncé lors des orientations pluriannuelles qui accompagnaient le débat d’orientation budgétaire de décembre dernier. 

Vous passez d’une logique de maximisation de l’épargne brute, et donc des capacités d’autofinancement, à un recours à l’emprunt qui deviendra de plus en plus important au fil des ans. 

Vous compliquez ainsi la tâche de vos successeurs. 

Nous n’allons pas critiquer cette logique, c’est ce que nous vous demandons depuis plusieurs années. 

Seulement, les investissements préparent l’avenir. Et vos sens des priorités ne sont pas les nôtres. 

Ce qui nous semble fondamental restera sous-investi à l’issue de votre mandat. 

Vous avez préféré prioriser des politiques non vitales mais dispendieuses. Ce sont celles-ci qui grèveront la capacité d’investissement de notre collectivité pour ce qui comptera vraiment, pour rattraper le retard.  

Ce cout sera d’autant plus élevé avec le retard accumulé, comme nous l’avons déjà exprimé lors des orientations budgétaires. 

A ce titre, comment vous féliciter de la mise en œuvre seulement maintenant du programme de modernisation des collèges alors que tout était sur votre table depuis plusieurs années et que vous ne vous en êtes pas emparé ? 

S’agissant d’une compétence essentielle des départements, c’est une faute majeure de ne pas l’avoir réalisé plus tôt. Une faute qui coutera très cher au contribuable. Des collèges qui n’ont pas été rénovés, c’est des dépenses énergétiques inutiles. Cela est d’autant plus vrai avec l’envolée des couts actuelle. 

Contraint par l’Etat, la hausse des factures et sans doute la peur de passer complétement à côté des enjeux du XXI ème siècle, vous nous présentez enfin un plan climat pour le département. Il y a de bonnes choses dedans, nous verrons ce que donnera sa mise en pratique. 

Mais comme une illustration du sens des priorités qui diffère fortement entre nous, je ne peux m’empêcher de faire une comparaison. 

Vous décidez de la création d’un fond climat. Très bien, c’est absolument essentiel. Nous allons voter tout à l’heure une AP de 6M€ pour sa dotation.  

6M€ pour 3 ans, c’est 2M€ par an pendant 3 ans donc. 

Dans le même temps, vous planifiez d’allouer 34M€ sur 15 ans pour la Saline.  

C’est 2.3M€ en moyenne sur 15 ans. Il n’y a même pas besoin d’autres commentaires à ce sujet. Nous appelons simplement cette Assemblée à revenir à la raison. 

Sur le plan national, nous ne pouvons pas ne pas évoquer ici la réforme des retraites présentée par la Première ministre et débattu en ce moment à l’assemblée nationale. 

Entre le temps des études qui tendent à augmenter, tout comme la durée de cotisation nécessaire pour décrocher une retraite à taux plein, l’âge de départ à la retraite réel sera pour beaucoup bien après les 64 ans annoncés. 

L’INSEE nous rappelle que l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire le nombre d’années qu’une personne peut compter vivre sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s’élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. 

Nous sommes consternés de voir encore cette année les records de dividendes versées par les entreprises du CAC 40. 

Consternés par la suppression de la CVAE qui met en difficulté nos collectivités.  

L’austérité n’est pas pour tout le monde. 

Rappelons aussi que retarder le départ à la retraite aura des conséquences pour les finances des départements. A 60 ans, la moitié des français sont sortis de l’emploi, 40% ont une santé altérée, et le taux de seniors au RSA a augmenté de 157% en 10 ans. 

Demander de travailler plus longtemps quand c’est impossible contribuera forcément à augmenter le taux de chômage et le nombre de personnes âgées au RSA. 

Cela semble vous avoir échappé, car vous tablez sur une baisse du nombre de bénéficiaires du RSA.  

Comment aussi ne pas avoir de pensée émue pour Lucas, ce collégien de 13 ans qui a mis à fin à ses jours sur fond de harcèlement et d’homophobie. 

Nous savons que nous aussi dans le Doubs, comme dans l’ensemble de l’hexagone, nous sommes exposés à ce genre de situations. Peut-être faut-il relancer une campagne de sensibilisation et d’actions et réévaluer nos actions de préventions dans les collèges ? 

Enfin, et pour terminer sur une note positive, je tiens à féliciter vivement nos amis de PMA, Pays de Montbéliard Agglomération, représentés ici par mes collègues Magali DUVERNOIS et Damien CHARLET. 

PMA qui vient d’être désigné capitale française de la culture 2024. 

Ce territoire, dont on a la sensation qu’il est un peu oublié dans cette collectivité, portera l’année prochaine haut et fort les couleurs de notre département ! 

Notre groupe souhaite aux Doubiennes et aux Doubiens, nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. 

Merci de votre attention